C’est lors d’un atelier d’écriture avec des adolescents que j’ai eu le déclic, non seulement d’écrire, ce que j’ai toujours fait, mais d’aller plus loin et de me lancer dans le projet un peu fou d’écrire pour qu’on me lise.
C’était il y a environ trois ans, un ado qui me dit : « Et vous, vous écrivez ? »
Dans sa question, il ne me demandait pas si j’écrivais, ça il en était déjà sûr, mais plutôt est-ce que j’avais publié un livre ?
Ça m’a fait comme un déclic, appuyant sur le mécanisme qui s’était déjà enclenché précédemment.
Des années avant, le premier déclic avait eu lieu lors d’un atelier d’écriture improbable où j’avais eu la chance d’écrire sous la houlette de François Bon, aux côtés d’autres collègues plus âgés.
Les textes que nous avions écrits étaient personnels et pourtant destinés à être lus. Chacun d’entre nous savait qu’il devrait lire son texte. Ce moment de la lecture est très important dans un atelier d’écriture. Il « auctorise » le participant, le met dans la position d’un auteur, même s’il ne s’en juge pas capable.
Le texte est écouté par les autres participants, comme méritant être écouté. L’atelier d’écriture de François Bon m’a donné l’auctorisation d’écrire pour les autres.
J’ai compris que, même si mes textes étaient personnels, ils pouvaient toucher d’autres personnes.
Le chemin a ensuite été long jusqu’à l’écriture du roman Perdue dans les Bois-Noirs.
Avant lui, j’ai écrit de nombreux autres textes que j’ai abandonnés ou jugés indignes d’être lus par autrui.
« La vocation, c’est avoir pour métier sa passion. »
Stendhal
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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