Jeune adulte, j’écris un roman contemporain dont j’ai oublié l’intrigue et que je ne fais lire à personne. Peut-être une histoire de sombre jalousie entre deux amies…
J’écris ensuite un roman de Chick Lit qui se passe dans les années 2000. L’histoire d’une mère célibataire qui, après différents déboires amoureux, va trouver le grand amour sur son palier grâce à la fugue de son fils. J’ai spoilé, mais pas grave, je ne pense pas le publier un jour. Je m’investis pourtant dans son écriture pendant presque cinq ans puis je le laisse au fond d’un tiroir. Je ne sais plus trop pourquoi.
Pendant trois ans, je tiens un blog de l’autre bout du monde pour donner des nouvelles à mes amis.
Alors que j’ai vingt-six ans, j’ai la chance de participer à un atelier d’écriture animé par l’écrivain François Bon, j’écris de courts textes autobiographiques. C’est une révélation ! Je comprends que l’écriture peut aussi faire du bien et toucher les autres quand elle est authentique.
De ces textes, je tire une autofiction qu’un jour peut-être je reprendrai pour la publier.
Aujourd’hui, je comprends l’importance de ces écrits de jeune adulte.
« L’écrivain jeune ne peut écrire sans ce frisson de solitude, même imaginaire, de même que l’écrivain mûr ne fera rien sans la saveur de la compagnie humaine, de la société. »
Pablo Neruda, La solitude lumineuse.
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