J’avoue avoir une facilité à développer les pensées de mes personnages. J’aime dévoiler par ce biais leur passé, leurs problématiques et leurs questionnements. Trop longuement parfois.
J’essaie de restreindre mes élans, pour que l’action se poursuive.
Je laisse libre cours à leur flux de pensées uniquement quand ils marchent, roulent ou dans les pauses du dialogue.
Rester dans la tête du personnage est aussi le moyen de faire comprendre qu’il n’est plus dans l’instant présent de ce qu’il vit mais dans son monde intérieur. Que ce monde de pensées le submerge.
Dans mon prochain roman écrit à la première personne, je laisse davantage de place aux pensées du personnage principal. Dans les passages où la narratrice est seule par exemple. Je peux plus longuement la laisser penser.
Le problème est alors inversé, il s’agit cette fois-ci de ne pas tout dire, pour laisser au lecteur le plaisir d’en apprendre plus au fur et à mesure de la narration.
Il s’agit aussi d’observer le monde à travers le prisme d’un seul personnage. D’imaginer comment celui-ci restitue par sa subjectivité ce qu’il perçoit des autres personnages.
« Ce que le lecteur veut, c’est se lire. En lisant ce qu’il approuve, il pense qu’il pourrait l’avoir écrit. »
Jean Cocteau
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