Un livre m’a fait renouer avec la fiction. Lire de nouveau. Rien ne s’oppose à la nuit de Delphine de Vigan. Une amie, grande lectrice, me l’a offert en me disant. « Il m’a fait penser à toi, à ce que tu aimes. Je pense qu’il te plaira. »
Effectivement, en lisant ce livre, j’ai eu le déclic. Touchée par les mots de l’autrice. Par l’authenticité que je sentais en la lisant. Je me suis remise doucement à relire de la fiction.
Ce livre m’a fait comprendre qu’il était possible d’écrire sur une expérience intime, personnelle, tout en parlant à d’autres lecteurs. Il m’a donné envie d’écrire pour autrui. Je retrouvais le sentiment que j’avais eu lors de l’atelier de François Bon. Les courts textes autobiographiques que j’y avais écrits avaient du sens pour moi. Ils me faisaient renouer avec une partie de mon passé que j’avais enfouie. Mais ce n’était pas un journal intime. J’avais lu ces textes aux participants de l’atelier, qui avaient été touchés.
J’ai longtemps gardé le livre de Delphine de Vigan sur ma table de chevet. Comme preuve de mon retour à la lecture et à l’écriture.
Aujourd’hui, je lis de nouveau.
« La lecture d’un roman jette sur la vie une lumière. »
Louis Aragon
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