Mon roman parle de la nature, des animaux, de la connexion que les femmes et les hommes entretiennent avec eux. Mais, ce qui m’importe le plus, c’est l’humanité des personnages, la question des relations humaines. Comment elles se tissent, se rompent au fur et à mesure, à cause des drames qui traversent nos vies. Sans que finalement personne ne soit coupable. J’aspire à écrire chaque fois un roman humaniste.
Je veux laisser le lecteur choisir ce qu’il pense des personnages. La complexité du monde ne peut être comprise qu’en étant appréhendée de manière nuancée. La réalité est moins évidente que ce qu’on en voit. On n’en connait qu’une part. Chaque décision de vie implique tant de facteurs, on ne peut se contenter de la juger une fois pour toute.
La littérature est ce qui permet d’entrer dans la tête d’autres personnes différentes de nous. De nous mettre à leur place. On n’aurait pas fait comme eux, on a du mal à comprendre ce qu’ils ont fait. Mais le temps d’un roman, on voit le monde à travers leurs yeux.
On apprend de la confrontation des visions des différents personnages. Pour Perdue dans les Bois-Noirs, je n’ai pas souhaité donner mon avis mais proposer différentes manières de percevoir le rapport à la nature, à la famille.
J’espère ne pas avoir donné à penser mais plutôt à réfléchir. J’espère avoir écrit un polar humaniste.
« Les monstres existent vraiment, les fantômes aussi… Ils vivent en nous, et parfois ils gagnent. »
Stephen King
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
Lire les avis de lecteurs sur ce polar.
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