La question m’est souvent posée de savoir si ce que j’écris est de la pure fiction. Si je me suis inspirée de ma propre vie.
Quel écrivain ne s’inspire pas de sa propre vie, d’une manière plus ou moins proche?
Je ne vous dirai pas ici quels sont les éléments de mon roman qui résonnent son pour son avec des événements de ma vie. Pas uniquement par pudeur mais aussi parce que je n’en suis plus sûre.
J’ai tissé le réel et la fiction de manière si serrée que ma famille ne s’est pas reconnue. Mes amis ne m’ont pas reconnue.
Cela me rassure car je ne voulais pas que mes proches se retrouvent dans le roman. Leur faire lire m’a donné des sueurs froides. J’avais trop peur de les blesser. Je pensais au moindre détail de mon histoire. Personne ne s’est finalement vexé. Ni reconnu.
J’ai ainsi passé un temps infini à sélectionner les prénoms de chacun de mes personnages. Je ne voulais pas qu’un de mes proches puisse s’identifier à eux en raison de son prénom.
J’ai dû me résoudre parfois à utiliser le prénom d’une personne que je connaissais. Le prénom convenait parfaitement à sa génération. L’onomastique paraissait limpide. Ainsi, Lucie ne pouvait s’appeler autrement. Elle est la «lumière» qui éclaire le passé…
Mais c’est comme dans la vie, n’est-ce pas ? On a tous plusieurs amis qui s’appellent Laurent ou Stéphanie et on s’en accommode.
Aujourd’hui, j’ai presque l’impression que mes personnages existent dans la vraie vie. Alors qu’ils sont tous une pure fiction.
« La fiction, c’est la part de vérité qu’il existe en chaque mensonge. »
Stephen King
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