Choisir le titre de mon roman a été à la fois une évidence et un renoncement. Pendant des mois, le roman s’est appelé Les Bois-Noirs. Simple et mystérieux à la fois, annonciateur du genre. J’aimais beaucoup ce titre. Mes premiers lecteurs, aussi.
Mais au moment de le publier, je n’ai plus pu refuser de voir que ce titre existait déjà pour désigner un film de 1989 de Jacques Deray. L’absence de tiret ne suffisait pas.
« Les Bois noirs » ou la « Forêt du bois noir » sont deux lieux réels, situés dans le Parc naturel du Livradois-Forez, entre la Loire, le Puy-de-Dôme et la Haute-Loire. Mais si les Bois-Noirs qui entourent Morages ressemblent à ces lieux de mon enfance, ils ne se trouvent pas exactement au même endroit. Mon roman est une fiction jusque dans sa géographie.
J’ai donc renoncé à mon titre initial. De longues tergiversations ont suivi pour trouver un nouveau titre. Devais-je l’allonger ou le modifier? Je voulais qu’il restitue l’ambiance du roman, sans toutefois le trahir.
Perdue dans les Bois-Noirs est le titre que j’ai finalement choisi.
L’idée d’adopter un pseudo est arrivée avant même que je finisse de relire mon roman. Je voulais écrire ce que je voulais, sans devoir justifier mon projet. Je n’avais pas pensé qu’il faudrait bien un jour me dévoiler. Au moins un peu.
Aujourd’hui, je suis dans un entre-deux, la publication de mon roman m’a amenée à révéler à de nombreux proches ce projet un peu fou de me lancer dans l’écriture. J’hésite encore à en parler à tous ceux que je connais. Je ne regrette pas d’avoir opté pour un nom de plume.
« Un bon titre n’a jamais sauvé une mauvaise pièce. »
Tristan Bernard
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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