Quand j’ai fait lire un de mes romans pour la première fois, je ne connaissais pas le terme «bêta-lecture».
Je n’en avais fait lire aucun auparavant. Mes textes s’amoncelaient dans les tiroirs. Sans être lus par d’autres que moi.
Quand j’ai osé dire autour de moi que j’écrivais, certains proches ont désiré me lire. C’étaient de grands lecteurs. J’ai accepté.
Je les ai laissés libres de me faire tout type de remarques. Impressions générales, cohérence, répétitions, etc.
Chacun s’est emparé du roman comme il l’a souhaité. Une de mes amies a rédigé un carnet de lecture pour noter tout ce qui lui venait au fur et à mesure. Ses impressions, même fugaces, ses incompréhensions. Ce carnet m’a été très précieux.
Une autre m’a signalé la multitude de petites incohérences qui subsistaient malgré mes nombreuses relectures.
Certains m’ont fait un retour écrit, d’autres ont souhaité m’appeler ou attendre de me voir en vrai.
À chaque retour de cette première version, il m’a fallu un petit temps pour m’approprier leurs remarques sans renier ce que je souhaitais écrire. Chaque avis a compté pour moi.
Même si elle a été faite de manière peu professionnelle, je ne regrette pas cette phase de «bêta-lecture». Elle m’a permis de faire évoluer le premier jet de mon roman et de prendre confiance en moi.
Les échanges étaient très riches et je remercie tous mes premiers lecteurs du temps qu’ils ont pris à me lire et à me donner leur avis.
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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