corriger - Erika Navilles - Journal création écriture

Corriger

A-t-on jamais fini de corriger un roman ? À un certain moment, il faut bien s’arrêter. Au moment de publier par exemple, on n’a plus le choix.

Voilà pourquoi autant d’auteurs retardent ce moment de la publication ou de la lecture par autrui.

L’écriture évolue, les idées s’affinent au fur et à mesure de la vie. On n’en a jamais vraiment fini avec un roman. J’ai eu la chance de pouvoir réécrire et corriger longuement mes deux premiers romans.

Pour le premier, je me suis accordée une longue phase de bêta-lecture, au cours de laquelle j’ai pu tenir compte des avis de mes lecteurs. Ils n’ont pas tous pu me rendre leur retour très rapidement, j’ai donc corrigé peu à peu.

Je n’ai eu de cesse de renvoyer de nouvelles versions à ceux qui ne m’avaient pas encore répondu. Je les remercie infiniment de la patience qu’ils ont eue avec moi.

« Écrivez la porte fermée, corrigez la porte ouverte. »

Stephen King, Écriture : Mémoires d’un métier

Cette longue phase de correction n’est pas toujours avouée. La création paraît un mystère. Comme si l’écriture devait être magique. Comme s’il était possible d’écrire seul en une fois un roman parfait.

Je crois au contraire au travail d’artisan du créateur qui remet tous les jours son ouvrage sur le métier.

« C’est en lisant qu’on devient liseron, et en écrivant qu’on devient écriveron. »

Raymond Queneau, Les Temps mêlés, Gallimard, 1941.

Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!

Lire les avis de lecteurs sur ce polar.

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