Adolescente, j’écris des poèmes que je suis la seule à lire. Sur les feuilles de brouillon roses et bleues du brevet des collèges. Avec un stylo encre qui coule bien.
Je me souviens d’un poème qui parle de la forêt, du vent qui souffle dans la ramure des arbres. Je me souviens d’un petit garçon qui se laisse porter, bercé par le vent…
J’écris aussi une nouvelle réaliste sur une fille solitaire qui vit en périphérie de la ville où j’habite. Je la recopie au traitement de texte Works sur notre premier ordinateur qui trône au milieu du salon familial.
Je rédige des articles pour le journal du lycée. Un sur l’art moderne et un autre sur le cinéma des années 90. Un article où je me retrouve dans une ville où tous les films que je viens de voir s’animent devant moi.
Pour les anniversaires de mes grands-parents, j’écris avec mes cousins des parodies de chansons. Sur l’air des « Bonbons » de Jacques Brel et des « Amants de Saint Jean » pour ma grand-mère. Sur « L’Aventurier » d’Indochine pour mon grand-père.
Je me souviens aussi du texte « Pour faire le portrait d’un grand-père » inspiré de Prévert.
Tous ces écrits d’adolescente ont nourri ma passion pour l’écriture.
« J’écris seulement si quelque chose me coule du cœur jusqu’aux mains. »
Christian Bobin
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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