Quand j’ai lu le livre de Stephen King Écriture, Mémoires d’un métier, j’ai été intriguée par ce qu’il explique concernant la symbolique de ses romans.
Comment après un premier jet, il relit son roman et repère les « motifs sous-jacents » glissés de manière « inconsciente » dans son texte.
« Le symbolisme peut servir de catalyseur entre vous et votre lecteur, aider à créer un texte plus unifié, plus agréable. Je crois que, lorsqu’on relit son manuscrit, on voit s’il comporte un potentiel symbolique. Il faut y aller. Le mettre en valeur. Ce serait trop bête de ne pas en profiter. »
Stephen King, Écriture, Mémoires d’un métier, 2000.
À la première lecture, ce passage m’a laissée perplexe. Lors de mes études de lettres, on m’avait formée à repérer les réseaux symboliques des œuvres. Je n’y arrivais qu’imparfaitement…
Je ne suis toujours pas sûre de comprendre exactement ce que c’est. Mais en relisant mon roman Perdue dans les Bois-Noirs, j’ai repensé à ces mots…
Et si la tourbière ou la forêt avaient une symbolique qui m’échappait. Et si finalement ils étaient la métaphore de ce que mes personnages vivent…
Encore aujourd’hui, alors que je mets la touche finale à mon roman, je doute de la symbolique des lieux de mon roman…
« Les lieux sont aussi des liens. Et ils sont notre mémoire. »
Philippe Besson, Les Jours fragiles.
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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