Écrire prend du temps. Pour le roman Perdue dans les Bois-Noirs, j’ai passé beaucoup de temps à faire des recherches.
Quand j’ai commencé à écrire, je n’imaginais pas encore toutes les recherches que j’aurais à faire, le plaisir que j’allais y trouver. J’avais l’intention d’écrire sur la forêt de mon enfance. Sur un village en Auvergne. Sur des secrets de famille. J’avais l’impression d’aborder des sujets que je connaissais bien.
Quand j’ai commencé à écrire, je me suis rendu compte que si je voulais être crédible, je devais me renseigner. Sur la gendarmerie. Les autopsies. Les analyses en laboratoire. Les exploitations forestières. Les scieries. Le vêlage des vaches.
J’ai passé des heures sur Internet à lire des thèses sur les diatomées ou les tourbières, des rapports de médecins légistes après noyade, des comptes-rendus d’inspection de brigades. J’ai cherché à comprendre les grades de la gendarmerie, les différents services. C’est incroyable tout ce qu’on peut trouver en ligne.
Je me suis passionnée pour tous ces sujets.
Faire des recherches pour écrire fait partie du voyage…
Mais les recherches ne suffisent pas. J’ai aussi fait appel à deux experts…
« La fiction ne suffit pas à caractériser le roman, mais un certain rapport entre cette fiction et la réalité. »
Louis Aragon, Du réalisme dans le roman
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
Lire les avis de lecteurs sur ce polar.
Abonnez-vous à la Newsletter. Contact. Erika Navilles | Facebook.