Il y a quelques années, on a installé près de chez moi une ancienne cabine téléphonique où on peut laisser des livres.
Au début, j’y passais pour récupérer des «classiques» que je voulais absolument avoir dans ma bibliothèque. Et puis un jour, je me suis rendu compte que je ne lisais pas tous ces ouvrages qui s’empilaient sur les rayons. Je ne voyais plus les livres que j’aimais vraiment. Je ne trouvais plus aucun livre tellement il y en avait.
J’ai commencé un grand tri, à la Marie Condo, pour sélectionner les livres qui m’apportent «le plus de joie». Je n’ai toujours pas fini ce choix. Je voulais arriver à 100 livres, une sélection ultime qui pourrait évoluer au fil du temps.
Finalement, mon métier m’impose d’en avoir bien plus.
J’ai charrié les livres en trop jusqu’à la cabine téléphonique. Je suis heureuse que ces livres aient trouvé une nouvelle vie chez d’autres lecteurs, qu’ils soient de nouveau ouverts.
Quelquefois, j’ouvre encore la cabine téléphonique, par curiosité, pour voir ce que les gens y laissent mais je n’y prends plus que très rarement des livres.
« Quand je pense à tous les livres qu’il me reste à lire, j’ai la certitude d’être encore heureux. »
Jules Renard
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