Ma bibliothèque personnelle n’est pas très imposante. Je ne garde que peu de livres chez moi. Les livres restent dans ma mémoire. Sous la forme de souvenirs, de sensations plus ou moins fugaces. J’ai pour habitude de ne pas relire les livres.
Je n’ai pas toujours été comme ça. Petite fille, je collectionnais les livres. J’adorais voir sur les rayons de ma bibliothèque des séries bien alignées de livres aux tranches similaires. Je les touchais, les classais, les déplaçais en fonction des collections et des couleurs. Il m’en fallait toujours plus.
Un jour, j’ai classé tous mes livres par ordre alphabétique, avec des œillets de couleur et des cotes, je voulais faire comme à la bibliothèque municipale. J’avais même fait des fiches bristol que je coinçais dans les couvertures.
Je voulais en avoir le plus possible. J’étais fière des beaux alignements de ma bibliothèque personnelle. Je mesure la chance que j’ai eue d’avoir un espace à moi pour y ranger mes livres.
Aujourd’hui encore, j’aime à ce que mes livres soient bien rangés, qu’il ne déborde pas des étagères. Comme Christophe, le personnage de Perdue dans les Bois-Noirs, j’aurais apprécié la bibliothèque de Charlotte Gervais, la sympathique agricultrice du roman…
« Une pièce sans livres c’est comme un corps sans âme ».
Cicéron
Perdue dans les Bois-Noirs, un polar humaniste qui vous plonge au cœur de la forêt!
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