
Erika Navilles écrit depuis toujours dans les genres qu’elle aime lire. Pendant des années, elle a rangé ses textes dans un tiroir et s’est passionnée pour son métier de professeure de lettres.
Elle a animé des ateliers où les jeunes participants lisaient et écrivaient ensemble thrillers, dystopies, urban fantasy et polars historiques.
Jusqu’au jour où elle a eu le déclic ! Elle s’est choisi un nom de plume et s’est enfin «auteurisée» à publier ce qu’elle écrivait. Depuis, on ne peut plus l’arrêter. Sa tête fourmille de nouvelles idées à explorer !
Genre & style de l’autrice
Entre polar et thriller, nature writing et contemporain feel-good, ses romans brouillent les frontières du genre.
Son écriture fluide et immersive vous plonge au cœur de l’action avec des personnages vrais et authentiques, pleins d’humanité, auxquels on s’attache.
Perdue dans les Bois-Noirs, son dernier roman est un polar qui vous plonge au cœur de la forêt. Ce roman a obtenu en juin dernier le Prix du Premier roman de Mennecy 2024 et est sélectionné pour le Prix Lucien-Gachon 2025 et le Prix Lions du roman régional, Île-de-France Ouest 2025.
Son prochain roman, Je sais que tu mens, un thriller psychologique, paraîtra le 13 juin 2025 aux Editions Alter Real dans la collection Real Suspense.
Interview de l’autrice
D’où vous vient votre inspiration ?
Des lieux de ma vie. Les villes où j’ai vécu, les forêts que j’ai traversées.
Pour Perdue dans les bois-Noirs, mon premier roman, je me promenais dans la forêt, seule, en plein second confinement. J’étais au bord d’un étang, les herbes s’entrelaçaient à la rive. J’ai eu une vision : et si le corps d’une jeune fille noyée se trouvait là… Mon imagination a galopé, s’est mêlée à des souvenirs d’enfance et l’histoire a commencé à se construire, en lien avec les questionnements qui m’habitaient à ce moment-là : comment être parent d’un ado ? comment renouer avec la nature ?
« Je sais que tu mens » se passe à Vancouver…
J’ai passé trois ans de ma vie au bord du Pacifique, dans cette ville incroyable à la frontière entre mer et montagne. Un lieu à la lumière changeante, aux sombres forêts de cèdres rouges, aux sommets qui offrent des vues sublimes sur la baie. Le cadre idéal pour un thriller…
Quels sont vos prochains projets ?
Au début, je pensais écrire des romans uniques. Mais mon imagination s’est s’infiltrée dans les blancs de chacun de mes deux premiers polars et de nouvelles histoires ont commencé à émerger… Il ne s’agira pas de suites à proprement parler mais plutôt de romans centrés sur des personnages secondaires qui n’ont pas tout dit…
Quels livres vous inspirent ?
J’aime les polars engagés et les thrillers psychologiques intenses. Mais je suis aussi très sensible à l’écriture poétique de la nature et aux drames qui travaillent la résilience.
Quel serait votre lecteur idéal ?
Mon objectif est d’écrire pour toutes les générations. Je recherche la fluidité et la tension du thriller, tout en soignant la psychologie des personnages sur lesquels repose l’action.
Écrivez-vous depuis longtemps ?
J’ai toujours écrit dans les genres que je lisais… Adulte, j’ai écrit plusieurs romans que j’ai laissés dans un tiroir… Durant une vingtaine d’années, j’ai aussi fait écrire mes élèves. Plus de 70 livres, dans tous les genres… J’ai corrigé et auto-édité leurs textes. Un travail passionnant !
Quel a été le déclic pour vous faire publier ?
Un jour, un élève m’a interpellée : « Et vous, Madame, vous écrivez ? » Il avait l’air certain que j’écrivais, presque plus que moi ! Cela m’a fait réfléchir. Je pense que mes études de lettres m’ont complexée pendant des années.
Comment construisez-vous vos polars ?
C’est une question qu’on me pose souvent. Pour mes deux premiers romans, j’ai construit en même temps l’intrigue et la structure narrative. J’avais une idée de la trame générale et en écrivant le chapitrage, tout a pris sa place. Au moment de l’écriture, ce sont les personnages qui ont enrichi l’histoire, l’ont nourrie. Comme si c’étaient eux qui décidaient… C’est très troublant…
Pourquoi écrivez-vous des polars ?
J’aime le polar parce qu’il met les personnages dans des situations d’urgence, de crise où ils se révèlent. Ce qui m’importe, c’est moins le crime ou sa résolution que l’évolution de mes personnages. J’aime aussi qu’il offre aux lecteurs la position de l’enquêteur, ce que devrait toujours être la lecture… Je pense à mes élèves petits lecteurs qui aiment être pris par l’histoire, le suspense qui en découle. C’est aussi ça que je cherche, cette envie irrépressible de tourner les pages…
Le côté sombre du polar ne vous attire pas ?
Si, bien sûr, j’aime aussi plonger dans la noirceur de l’âme humaine, comprendre pourquoi et comment le mal peut advenir. Mais pas pour faire passer un message manichéen, plutôt pour représenter la complexité du monde. Je souhaite que mes romans soient avant tout humanistes. Même si mon prochain polar est plus sombre que les deux précédents…
Comment vos polars peuvent-ils être feel-good ?
Oui, cela paraît impossible ! Je n’ai pas cherché à écrire du feel-good. Juste des romans humanistes. Ce terme anglophone ne désigne pas uniquement les romans positifs mais aussi les livres qui racontent comment les épreuves peuvent donner du sens à une vie, comment la résilience peut opérer après le drame. Ces questionnements me passionnent…
Avez-vous envie d’écrire un jour dans d’autres genres que le polar ?
Oui, j’aime découvrir de nouveaux horizons. J’écris ce que je dois écrire, ce qui m’est nécessaire, sans réfléchir à l’avance au genre du roman qui se dessine petit à petit… Peu importe si cela ne correspond pas à la mode du moment ! J’ai déjà en tête plusieurs autres projets qui ne rentreront peut-être pas dans la case du polar ou du thriller, et peut-être même dans aucune case précise. Mixer les genres, jouer sur leurs codes tout en gardant ma part de liberté, je ne m’interdis rien. Pour moi, le défi le plus énorme serait sans doute d’écrire une pièce de théâtre ou un scénario. J’espère aussi un jour oser écrire des textes plus personnels…
Perdue dans les Bois-Noirs
Perdue dans les Bois-Noirs vous plonge en immersion au cœur de la forêt d’Auvergne.
Un secret familial enfoui depuis trente ans. Face au danger qui rôde, un père et sa fille parviendront-ils à se reconstruire et à se reconnecter ?
Ce polar humaniste a remporté le Prix du Premier roman de la ville de Mennecy 2024 et est sélectionné pour le Prix Lucien-Gachon 2025 et le Prix Lions du roman régional, Île-de-France Ouest 2025.

Résumé
Un étang au milieu des Bois-Noirs. Le corps d’une jeune fille noyée. Un tatouage de nénuphar rouge sur l’épaule.
Diminué par un covid long, le lieutenant Christophe Roche vient d’être affecté à la brigade de Morages, le village de son enfance. Il a la charge de l’enquête. Depuis qu’elle est arrivée chez lui pour les vacances de la Toussaint, Lucie, sa fille de dix-sept ans, l’ignore. Cette affaire va faire remonter un secret familial enfoui depuis plus de trente ans. Face au danger, père et fille parviendront-ils à se reconstruire et à se reconnecter ?
Bande-annonce
Lire les trois premiers chapitres.
Mots clés
Secrets de famille, traumatisme, drame, polar rural, écriture de la nature, forêt, Auvergne, parentalité, adolescence, transgénérationnel, éco-anxiété, dérèglement climatique, réseaux sociaux.
Plongez au cœur de la forêt d’Auvergne
Les Bois-Noirs, massif de hauts sapins situé dans le parc régional du Livradois-Forez sont au cœur de ce polar. Lieu du drame et du danger mais aussi espace de réparation et de reconnexion avec l’essentiel.
Le reportage de France 3: « Erika incognito » vous plonge dans les Bois-Noirs:
Avis de lecteurs
Lire les 150 avis de lecteurs publiés en ligne sur ce polar.
Je sais que tu mens
Je sais que tu mens est un thriller psychologique qui vous mènera de Saint-Étienne jusqu’à Vancouver, au bord de l’océan Pacifique. Il paraîtra le 13 juin 2025 aux Éditions Alter Real dans la collection Real Suspense.

Résumé
Ville de Vancouver. Deux adolescents ont disparu. Parmi eux, le fils de Claire. Détail troublant, il n’a pas emporté son téléphone. La police pense qu’il s’agit d’une fugue, mais Claire, qui l’a élevé seule, n’arrive pas à y croire. Elle le connaît par cœur, il n’aurait jamais fait ça.
Pourtant, elle sait qu’on a tous des secrets. Elle la première. Et si son passé était en train de ressurgir ? Et si ses mensonges étaient à l’origine de la disparition de son fils? Personne n’échappe à son histoire, les mensonges ont un prix. Claire va l’apprendre à ses dépens.
Commence une traque angoissante, une quête de vérité qui va la mener au bord du précipice… Laissez-vous entraîner dans ce thriller psychologique qui va vous plonger dans les méandres de la psyché humaine.
Mots clés
Thriller psychologique, domestic suspense, meurtre, secrets, amitié, amour, disparition, mensonges, portraits de femmes, quête de vérité.




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