J’ai écrit chacun des chapitres en pensant à une image forte. Une scène que je voyais dans ma tête. Parfois avec une image précise. J’avais construit mon plan comme un film.
Au montage, je me suis aperçue qu’il fallait huiler les transitions. Tous les passages ne pouvaient pas être des scènes fortes. Mes lecteurs se plaignaient d’une lecture trop haletante. Un comble! Puisque c’est ce que je cherchais. Donner envie de lire sans lâcher le livre.
J’ai donc ajouté des scènes que je considérais comme plus basiques. Elles permettent de mieux comprendre les personnages. Je ne les regrette pas même si cette construction par amplification a été compliquée à gérer.
Mais malgré ces ajouts, mon roman reste une juxtaposition de scènes, sur un temps resserré de cinq jours. J’aime laisser au lecteur l’espace de s’imaginer ce qui se trouve entre ces scènes clés.
Le nombre de chapitres a évolué entre les premières versions et le roman final. Je n’avais pas anticipé la construction globale du récit, chapitre après chapitre.
Au départ, je n’avais en tête que quelques chapitres. Une alternance de points de vue entre Lucie et son père, le lieutenant Christophe Roche.
Ce sont les personnages qui m’ont inspiré les chapitres supplémentaires. Certains personnages secondaires avaient besoin de place pour exister.
Mais c’était compliqué de leur laisser de l’espace car je voulais conserver l’alternance des chapitres entre le père et la fille.
« Le vrai voyageur n’a pas de plan établi et n’a pas l’intention d’arriver. »
Lao Tseu
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